Duilhac sous Peyrepertuse, un beau village à découvrir
Au sud de la France et en plein cœur du Pays Cathare, Duilhac sous Peyrepertuse est un charmant village des Hautes Corbières Audoises.
Posez y vos valises pour un séjour hors des sentiers battus.
Duilhac au pied du château de Peyrepertuse
Entouré de montagnes calcaires, le village et ses 150 Duilhacais, se pelotonnent à l'ombre du château de Peyrepertuse.
Dressé sur son éperon rocheux, Duilhac sous Peyrepertuse surplombe un petit cirque de verdure où la vigne et le jardin dominent. Plus haut, la montagne est le royaume des abeilles et des moutons.
Promenons nous au gré des ruelles
Avec ses ruelles pavées, le village a conservé son centre médiéval appelé le "Fort" qui correspond probablement aux murailles du XIVème siècle. Des vestiges de cette enceinte polygonale sont encore visibles, notamment au sud de l'église. On peut y voir un fragment de mur percé d'une porte en plein cintre aux claveaux bien appareillés d'un grès blond.
On observe dans le mur de soutènement de la rampe du fort une croix de mission en fer forgée, surmontée d'une inscription. Elle a été réalisée en 1855, par le maréchal-ferrant du village. C'est une croix "aux outrages" comportant les instruments de la Passion du Christ : lance, tenailles...Dans le symbolisme chrétien, cette image est très forte car elle a le but de rappeler au fidèle la succession des évènements.
Elle a été donnée en 1115 au Prieuré de Serabonne dans les Pyrénées Orientales en même temps que celle du château de Peyrepertuse. Elle en dépend encore en 1404.
C'est un édifice à une nef unique en berceau brisé avec deux niches au nord et au sud. L'abside circulaire est voûtée en cul de four.
Un clocher porche est ajouté en 1866 et dans lequel est replacé l'ancienne porte romane.
Cette porte est chanfreinée avec un décor de demi-boules sur chaque claveau. La clef est sculptée d'une croix tréflée encadrée de trois rosaces. On peut y voir plusieurs sculptures au-dessus : quatre écus pleins, deux anges et une inscrption en caractères gothiques.
La chapelle sud abrite un autel en marbre et une statue de Saint Sébastien en bois doré du XVIIème siècle.
En bas du village, sortant du rocher, la fontaine est abondante, d'un débit surprenant pour la région elle fournit une eau fraîche. Ne manquez pas de boire à sa source et si possible soyez 2 car l'eau de la fontaine rend amoureux ! Sur le mur de la fontaine une phrase de Ronsard est gravée : "Quiconque en boira qu'amoureux il devienne". Alors allez y !
La fontaine actionnait les meules du moulin à huile où tous les habitants apportaient leurs olives.
Autrefois, le territoire était riche en oliviers et l'huile que produisait le moulin était excellente, grâce à la pureté de son eau. La meule était entraînée par un mulet jusqu'en 1921. Aujourd'hui le moulin est tranformé en auberge.
Les habitants faisaient de même pour les céréales qui, elles, étaient apportées à la battteuse qui servait à séparer les grains de leurs épis.
Il est un personnage célèbre de Duilhac et est l'auteur des Châteaux Fantastiques.
Ecrivain de qualité, passionné et grand connaisseur de l'archéologie et de l'histoire de l'art, il est né à Tarbes en 19O7.
Après une belle carrière de haut fonctionnaire, il se consacre à partir de 1960, à sa passion et il contribue à faire connaître les châteaux de l'Aude, dont celui de Peyrepertuse.
Il repose, depuis 1986, au pied du château de Peyrepertuse, dans le cimetière du village. C'est là qu'il désirait faire sa "résidence tertiaire". Un buste y a été élevé en sa mémoire.
Du 8 août au 18 septembre, l'association Objectif image 11 Alaric expose une cinquantaine de photographies prises par des amateurs. 
Duilhac au pied du château de Peyrepertuse
